le soleil, une énergie verte renouvelable, à l'aide de capteurs on peut produire
de l'électricité ou de l'eau chaude.
le vent, une énergie verte renouvelable, à l'aide d'éoliennes on peut produire
de l'électricité ou une force motrice.
l'air, une énergie verte renouvelable, à l'aide de pompes à chaleurs on capte
les calories qui se trouve dans l'air pour produire de l'eau chaude.
le géothermie, une énergie verte renouvelable, à l'aide de capteurs on récupère
la chaleur produite par le sol soit en surface ou en profondeur pour produire de
l'eau chaude.
L'eau, une énergie verte renouvelable, à l'aide de barrage on produit de
l'électricité.
Une énergie verte, est une énergie qui ne pollue pas pour être produite,
renouvelable car elle se trouve à l'état naturel dans notre environnement.
Schéma d'une installation de production électrique par cellules photovoltaïques.
Le
Principe est de convertir l'énergie lumineuse en énergie électrique
Composition :
ils sont
composés de cellules photovoltaïques, on constate trois types :
Les cellules monocristallines : constituées d’un cristal à double couches, le
plus souvent du silicium, elles ont un rendement entre 15 et 22 % mais ont un
coût très élevé.
Les cellules poly-cristallines : elles sont constituées de plusieurs
cristaux, ce qui diminue leur prix de fabrication. Cependant leur rendement est
de 10 à 13 %.
Les cellules amorphes : leur prix est très bas mais elles ont un rendement
très faible (5 à 10%).
Production d’électricité :
Les
cellules photovoltaïques sont composées de plusieurs couches.
La
couche supérieure est composée de silicium dopé par un élément contenant plus
d’électrons que lui. Cette couche contient donc plus d’électrons qu’une couche
de silicium pur, cette couche est appelée, semi-conducteur de type N.
La
couche inférieure est composée de silicium dopé par un élément contenant moins
d’électrons que lui. La couche contient donc moins d’électrons qu’une couche de
silicium pur, elle est appelée semi-conducteur de type P.
La
mise en contact de ces deux couches met en place une jonction PN qui permet le
passage des électrons d’une couche à l’autre. Lorsque la lumière (les photons
plus particulièrement) arrive sur le module photovoltaïque, il se créé un apport
d’énergie qui vient arracher un électron de la couche N, qui vient ensuite se
placer dans la couche P.
En conséquence à cela, les charges à l’intérieur de la
cellule sont modifiées. Des électrodes sont placées sur les couches, la cathode
(pôle positif) est située au dessus de la couche N et l’anode au dessous de la
couche P. il y a création d’une différence de potentiel électrique (tension) et
formation d’un courant électrique.
Réseau:
Il existe aujourd'hui deux formes
d'utilisation d'un panneau solaire, les installation reliées au réseau et
celles qui n'y sont pas (installations autonomes). Le principe d'une
installation reliée au réseau est de soit:
- Consommer l'électricité dont on a
besoin et de revendre au réseau celle que l'on n'utilise pas.
- Vendre toute la production à ERDF (0,58 €/KWc pendant 20 ans).
- Avoir une installation autonome qui va
stocker l'énergie (dans des batteries) non utilisée pour la réutiliser ultérieurement,
le réseau ERDF n'est là que pour l'appoint en cas de longues périodes sans
soleil.
La transformation du courant
Le courant produit à la sortie d’une cellule photovoltaïque est
de type continu. Dans le cas d’une installation domestique, un onduleur doit transformer celui-ci
en courant alternatif.
Schéma Branchement des Panneaux Solaires
Connexion au réseau EDF
Le coût d’une installation photovoltaïque est aux alentours de 7 €/Wc (par Watt
crête) installé (Max 3000Wc).
Le Watt crête correspond à la puissance délivrée par le capteur dans des
conditions optimales d’éclairement : soleil de face et ciel clair.
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Schéma d'une installation de production eau chaude par panneaux solaires.
1 :
rayonnement solaire incident
2 : rayonnement solaire transmis à travers la vitre vers
l'absorbeur
3 : rayonnement solaire réfléchi par la vitre vers l'extérieur
4 : rayonnement infrarouge produit par l'absorbeur vers la vitre
5 : rayonnement infrarouge transmis par la vitre vers
l'extérieur
6 : rayonnement infrarouge réfléchi par la vitre vers
l'absorbeur
Le fonctionnement d'un panneau solaire standard est très simple, semblable à celui d'une casserole d'eau qu'on laisse chauffer au soleil sous une cloche en verre.
Un panneau solaire est composé de tubes dits « absorbeurs » placés entre une plaque de verre et une couche d'isolant.
La plaque de verre augmente la température dans le coffre par effet de serre.
La couche d'isolant limite les déperditions de chaleur hors de ce« coffre ».
Les tubes absorbeurs, en cuivre, notamment grâce à leur revêtement en chrome noir, s'échauffent en absorbant les rayons du soleil. A l'intérieur des tubes, circule le liquide caloporteur (de l'eau + des additifs, antigel notamment), à une température comprise entre 30 et 70°C
Le rendement d'un capteur est le rapport entre la puissance absorbée restituée au liquide et la puissance reçue par le capteur (la production constitue environ à 70% des besoins en ECS).
La plupart des pertes se font par réflexion du rayonnement solaire, tant au niveau du verre que des tubes.
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Schéma d'une installation de chauffage central par Pompe à Chaleur.
Principes de base
Une pompe à
chaleur capte les calories présentes
naturellement dans l'environnement et grâce, à
un compresseur, les porte à une
température plus élevée qu'elle diffuse ensuite
dans la maison.
Cette opération s'effectue grâce à un fluide
dit « frigorigène » qui a la particularité de
changer d'état en fonction de sa pression.
Il tend à bouillir, donc à devenir
gazeux, quand sa pression augmente, et à se
condenser, donc à devenir liquide, quand
elle baisse.
En bouillant, le fluide aspire des
calories (de l'air extérieur par exemple),
et en se condensant, il en libère.
Explications
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Au sein de l'évaporateur
La chaleur prélevée du milieu
naturel, contenue dans la source froide,
est transmise au fluide frigorigène
alors à l'état liquide.
La température du fluide augmente et
il finit par se transformer en vapeur
(comme de l'eau bout lorsqu'elle est
portée à température élevée).
Au sein du compresseur
Le gaz est aspiré par le compresseur
puis comprimé sous haute pression.
Cette opération a pour effet
d'échauffer le gaz qui atteint alors une
température de 90°C.
Au sein du condenseur
Le gaz à 90°C entre en contact avec
la source chaude qui est à 25°C.
Le gaz baisse en température et cède
une partie de sa chaleur à la source
chaude : tous deux sont à environ 45°C.
Le gaz se condense (redevient
liquide).
Au sein du détendeur
Le détendeur crée un environnement
sous basse pression.
Cette chute de pression provoque une
baisse de température du liquide ( -
20°C ).
Retour à la case départ/ au sein de
l'évaporateur
Le liquide sous basse température
entre en contact avec la source froide,
qui est froide certes mais toujours plus
chaude que le liquide.
Le liquide chauffe alors jusqu'à
ébullition
Il est ensuite ré aspiré par le
compresseur
Et
ainsi de suite...
Les températures annoncées le sont à titre
d'exemples. Elles varient en fait en fonction du
fluide utilisé. Le fonctionnement d'une pompe à
chaleur reste toutefois identique en tous
points.
Il
y a compresseur et compresseur...
Tous les compresseurs ne se valent pas.
Évitez les PAC à compresseur à piston,
préférez-leur un compresseur Scroll,
au rendement supérieur, tout en engendrant moins
de vibration et de bruit.
Encore mieux : le compresseur rotatif
à un ou deux étages, qui permettent de délivrer
une puissance constante quelle que soit la
température de la source froide (air, eau, sol),
ce qui évite tout surdimensionnement.
Qu'ils soient Scroll ou rotatifs, les
compresseurs doivent aussi disposer d'un système
d'alimentation variable nommé « Inverter ». Il
permet un démarrage progressif et évite les
arrêts et redémarrages fréquents des modèles
traditionnels qui usent prématurément les
compresseurs.
Coefficient de performance
d'une PAC
On définit l'efficacité η d'une PAC par le
rapport de l'énergie « utile » Qchaud (la chaleur restituée à la source
chaude) sur le travail W, énergie fournie à la PAC au niveau du
compresseur :
L'efficacité peut être inférieure à 1 s'il rend moins de chauffage
qu'il n'en consomme en énergie. Généralement une bonne partie de
l'énergie est restituée en chauffage si l'appareil est situé dans le
volume chauffé. Un chauffage à résistance électrique simple a une
efficacité de 1.
Dans le cas d'une machine frigorifique (par exemple un
réfrigérateur), l'énergie « utile » est la chaleur prise à la source
froide :
L'efficacité d'une pompe à chaleur décroît avec l'écart de
température entre sources et est limitée par la
deuxième loi de la thermodynamique.
En outre, des contraintes techniques limitent les températures de
fonctionnement : impossible de rejeter de l'eau pure à moins de 0 °C,
phénomène de givrage (source froide) ; haute pression limitée par la
résistance mécanique du circuit 'haute pression' (source chaude) ;
transfert effectif d'énergie à chaque source (dimensionnement et
encrassement des échangeurs).
Le cycle de
Carnot est le cycle ditherme présentant la meilleure efficacité. Les
températures T sont exprimées en
Kelvin. T[K]= T[°C] +
273,15 soit par exemple T = 290,15 K pour 17 °C.
Les pompes à chaleur sont décrites par le rapport entre la puissance
thermique de leur machine et sa consommation électrique. On lui donne
par convention le nom de
coefficient de performance, dit couramment le « COP ». Le COP est le
nombre de kWh produit pour 1 kWh consommé. Ainsi, une pompe à chaleur
ayant un COP égal à 3 produit 3 kWh de chaleur par kWh consommé.
Pour la même puissance de chauffe une pompe à chaleur de COP 4
consomme deux fois moins d'énergie qu'une pompe à chaleur de COP 2.
Le COP de toute pompe à chaleur augmente avec la température de la
source froide et diminue avec celle de la source chaude, il peut
atteindre 5 à 7 en été pour de l'eau de piscine (air à 25 °C pour de
l'eau à 28 °C) mais inférieur à 3 en hiver (les valeurs normalisées
données par les fabricants sont pour un air à 7 °C et de l'eau de
chauffage à 35 °C). Le COP n'a de signification qu'à températures de
source froide et de source chaude données ; il ne peut jamais être égal
à 1, même pour les très basses températures extérieures (< -15 °C).
Calcul du COP chaleur : pour un chauffage domestique, le maximum
théorique est de l'ordre de 15 (en pratique, le COP brut des machines
actuellement en vente est de 3 à 5). Précisons que l'énergie absorbée
par tout le système doit également comprendre l'énergie absorbée par ses
satellites (ventilateurs, pompes, …) pour que le COP calculé soit
« réaliste ». De plus, le COP dépend des conditions de température de
l'environnement dans lequel l'évaporateur absorbe la chaleur. De ce
fait, la pompe à chaleur air/eau par exemple présentera par exemple un
COP de 3.5 par +7 °C et de 2 à 0 °C extérieur. Notons que les PAC
air/eau présentent des COP plus faibles que les PAC géothermiques
sol/eau ou eau/eau. Le sol géothermique et l'eau de nappe présentent une
température moyenne plus stable (et non négative) comparativement à
l'air. Du fait de ses variations de valeurs de COP, on préfère parler de
COP saisonnier ou de COP global annuel pour matérialiser la performance
annuelle d'une pompe à chaleur.